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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 1, 1797.djvu/225

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joindre un peu de macérations aux bonnes œuvres dont elle s’est sanctifiée ce matin. Hélas ! tout se dispose et s’exécute avec rigueur ; madame de Bressac a beau crier, le cruel Joseph la déchire, elle est en sang ; et Jasmin qui décharge avant celui qu’il sodomise, va fouetter à son tour la pauvre maman, pendant que Joseph vient enculer son maître, et que Justine, avec autant de pudeur que de mal-adresse, continue de le masturber de son mieux. — Monsieur, oh ! monsieur, s’écrie madame de Bressac, vous me faites une insulte que je n’oublierai de la vie. — Je l’espère, madame, mon intention est que vous vous souveniez de cette scène, afin que vous ne me mettiez plus à l’avenir dans le cas de la renouveler ; et en ce moment, comme le derrière de madame de Bressac se trouvait étonnamment écorché… que notre libertin, pressé par tout le sel de cette scène piquante, ne pouvait plus se contenir, vos fesses… vos fesses… s’écrie-t-il, madame, je sens qu’il est nécessaire de pousser encore les choses plus loin, et je prétends, en votre faveur, faire un effort unique. Ce cul très-blanc, et beaucoup plus beau que je ne l’aurais cru, me détermine à une infidélité… mais il faut