Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 1, 1797.djvu/298

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instituteur favorisait cette incestueuse passion.

Nous voilà tranquilles, dit Rodin en fermant soigneusement toutes les portes ; ne nous occupons que de paillardises ; les fustigations de ce matin m’ont mis dans un état… Vous le voyez, dit-il en mettant sur la table un vit dur et bandant, qui paraissait déjà menacer tous les culs… oui, tous les culs ; il faut que nos lecteurs se familiarisent ici avec l’idée de ne voir fêter à Rodin que cet unique temple ; soit prédilection, soit sagesse, le bon Rodin s’interdisait tout autre jouissance, et ce n’est que dans celle-ci que nous allons le voir s’escrimer.

Viens, cher petit ange, dit-il à Fierval en lui dardant sa langue dans la bouche ; viens que je commence par toi ; tu sais que je t’idolâtre ; Léonore, venez déculotter votre frère ; vous savez que ce soin vous regarde : que ce soient vos mains qui présentent à mes baisers le sublime cul de ce bel enfant… À merveille ! voilà précisément ce que je veux… et le coquin baisait, palpait, entr’ouvrait, suçait le plus joli derrière qu’on put imaginer. Ma sœur, poursuivit Rodin, pendant que je gamahuche ce beau jeune homme, agenouille-toi devant lui, et suce-le ; toi, Mar-