Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 1, 1797.djvu/368

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de Justine, qu’on étend, par ses ordres, sur le chevalet de Rosalie, en telle sorte que la tête de celle-ci est entre les jambes de notre héroïne, et que la sienne est appuyée contre la plaie vaste et sanglante que son fer infanticide vient de faire ; il décharge ; Rombeau l’imite dans le cul de Célestine, en baisant les fesses de Marthe, et nos deux scélérats épuisés retombent langoureusement sur des fauteuils.

Cependant Rosalie vit encore. Justine ose prier pour elle. — Imbécille, lui dit Rodin, tu vois bien qu’elle n’en peut revenir. — Oh monsieur ! dit Justine égarée, peut-être qu’avec des soins… détachez-la… couchez-la, je la veillerai… la malheureuse, que vous avait-elle fait ? Rétablissons promptement dans nous l’irritation spermatique, dit Rombeau, en maniant assez grossièrement les tetons de Marthe ; car ces deux putains m’étourdissent, l’une par ses cris, l’autre par ses supplications. Eh bien ! dit Rodin, buvons ces six bouteilles de Champagne, et que Marthe et Célestine nous branlent, tout en les sablant.

On opère :

Et que ferons-nous après, dit Rombeau, que les secousses de Marthe et les rasades de