Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 10, 1797.djvu/127

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

qui tapissent la chambre, et là le coquin, servi par Juliette, s’introduit alternativement de leurs deux cons dans leurs deux culs, pendant l’espace de plus de vingt minutes ; alors, il s’empare d’une poignée de verges, et les ayant fait placer à genoux l’une au-dessus de l’autre, de manière à ce qu’il pût frapper ensemble et les fesses divines d’Elise, et les beaux tetons de Raimonde, il fustigea, il martyrisa ces belles chairs, tantôt séparément, et tantôt à-la-fois, plus d’une demi-heure de suite, pendant qu’une des vieilles, à genoux devant son derrière, lui piquait les fesses, avec une aiguille d’argent. Elise et Raimonde changèrent, afin qu’il put fouetter les fesses de celle dont il venait de déchirer les tetons, et martyriser le sein de celle dont il venait de molester le cul. Quand tout fut bien en sang, on bassina, on étancha les parties molestées, et Cordelli, bandant comme un furieux, ordonne à l’un des jeunes garçons de s’approcher : ce délicieux enfant réunissait tous les charmes que peut prodiguer la nature ; figure enchanteresse, peau blanche et fine, une jolie bouche de beaux cheveux, le plus beau cul que l’on puisse voir.