Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 10, 1797.djvu/130

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là suffisamment de forces pour essayer le con, il s’y présente, et son illusion, soutenue par nos attouchemens et par nos baisers libertins, principalement par nos derrières offerts à ses caresses, il vient à bout de faire sauter le pucelage ; il se retire tout sanglant pour renfiler sa route favorite, et après quelques attaques, ainsi mélangées, il revient décharger dans le cul d’un des jeunes garçons, qu’à cet effet, il a toujours tenu près de lui. On eut dit un éclat de foudre : je crus qu’il allait enfoncer la maison. Nous l’entourions ; il baisait mes fesses, une des vieilles le fouettait, Durand le socratisait, Elise lui chatouillait les couilles, il pinçait le cul de Raimonde, il examinait ceux du petit garçon et de la jeune fille, postés bien en face de lui ; tout… tout concourait enfin à provoquer une décharge dont il était difficile de se peindre l’énergie.

Oh ! foutre, dit-il en sortant de là, il va me falloir des horreurs à présent ; pour me remettre en train. Eh bien ! nous en ferons, mon ami, nous en ferons, dis-je en consolant son vit, en le suçant, en le pressant, en en exprimant, avec soin, jusqu’à la dernière