Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 10, 1797.djvu/129

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L’autre jeune homme est amené, même cérémonie, même économie de sperme ; et le négociant les faisant mettre, l’un sur les reins de l’autre, les étrille tous deux à-la-fois : de tems en tems il revient aux vits, il les suce : enfin, dans un mouvement furieux de lubricité, il mord, d’une manière si terrible, les couilles du premier qu’il a foutu, que l’enfant en perd connaissance ; Cordelli, sans y prendre garde, passe ailleurs : on approche de lui, l’une des jeunes filles ; ce n’était pas une beauté, mais elle avait quelque chose de si doux, un air de pudeur et d’innocence, si intéressant, qu’elle entraînait tous les hommages, sans qu’on pût les lui refuser. Pour celle-là, dit Cordelli, elle est bien sûrement pucelle ; mais comme il ne m’est plus possible de bander pour un con, j’ordonne aux vieilles de me la contenir à plat-ventre, sur les bords de ce canapé, et dès qu’il possède bien en perspective les deux voluptueuses fesses de ce bel enfant, le paillard les moleste, les mord, les pince, et les égratigne avec tant de vîtesse et de force ; quelles sont en sang dans une minute : le coquin enfile le cul. Croyant avoir acquis