Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 10, 1797.djvu/134

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Durand, d’étrangler la victime pendant que son homme déchargera.

Tout a lieu : la malheureuse expire ; et l’Italien, déculant son homme, nous offre un vit sec et mutin, maintenant propre à toutes sortes d’attaques. Ah ! me voilà remis, nous dit-il… En voilà donc une de morte ! j’ai été bien sage, mes amis, vous en conviendrez ; on ne saurait, je crois, ordonner un supplice moins fort. Une des vieilles voulut emporter le cadavre… laisse donc, s’écria-t-il, laisse donc cela, bougresse, ne sais-tu donc pas que ces perspectives me font bander ? et le vilain, collant son visage sur celui de cette malheureuse, ose cueillir d’affreux baisers sur des traits déformés par la mort, et n’offrant plus, au lieu des grâces qui s’y jouaient naguères, que les convulsions de la douleur… que les contorsions du désespoir. Durand, dit le négociant, fais rebander cet homme-là ; je veux qu’il me foute pendant que mon vit farfouillera l’un et l’autre orifice de la petite fille qui me reste. Tout se prépare ; Cordelli encule, il faisait toujours précéder cette épreuve. Son homme le fout sans préparation ; un cul si