Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 10, 1797.djvu/199

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s’égare sur celui de la mère, qu’il traite de même ; et pour les nôtres, il se contente de les mordre, pendant que nous lui pétions dans la bouche : pèse sur cette coquine, Juliette, me dit-il, afin que ce double poids étouffe, s’il est possible, l’abominable fruit dont sont empestées ses entrailles. Zanetti et moi nous exécutâmes si bien toutes deux ce dont on nous charge, qu’il s’en fallût de bien peu que la pauvre Angélique ne périt étouffée sur-le-champ. Au bout d’un quart-d’heure d’allées et de venues dans l’anus de cette pauvre femme, supplice affreux et qui lui faisait jetter les hauts-cris, Moberti décula en ordonnant que la plus âgée des deux fille lui fut présentée. Zanetti préparait les voies, le présentais l’instrument devenu plus terrible et plus monstrueux encore par ses incursions dans le cul de la mère. Après des peines infinies, nous parvînmes enfin, la Vénitienne et moi, à introduire cette énorme masse dans l’étroit orifice offert à ses fureurs. Aussi-tôt que le paillard s’apperçoit des progrès de son vit, il le pousse avec tant de vigueur, qu’il l’engloutit bientôt tout entier ; mais la malheureuse s’évanouit ; voilà ce que je voulais, dit le