Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 10, 1797.djvu/198

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de plus respectable qu’une femme grosse, et tu dois déjà voir à quoi point cet intéressant état m’attendrit. Commence, néanmoins, par me déshabiller ta fille aînée, et amène-là moi dans le même état que Zanetti vient de t’offrir à mes recherches. Agenouillée pendant ce tems-là entre les jambes de ce libertin, je le polluais légèrement afin d’entretenir son feu, et souvent il baisait ma bouche avec d’inexprimables transports. Rien de joli comme la petite fille qu’on lui amène, et rien de cruel comme le genre de caresses lubriques dont il l’accable. La cadette avance, même cérémonie. Sacre-dieu, dit le scélérat exalté, ne pourrais-je pas trouver un moyen de les enculer d’un seul coup toutes trois ? À ces mots, il se saisit de la mère, la couche sur le dos, fixe ses jambes en l’air, par des cordes, et l’encule en levrette. Par ses ordres, je m’élance sur cette mère, de façon à prêter entièrement mon cul aux baisers du paillard, et sur mes reins s’établit sa maîtresse, présentant un second derrière aux baisers de cet insatiable ; de chacune de ses mains, il manie une petite fille dont il écorche les fesses avec des tenailles. Ne s’en tenant pas à molester ces deux petits culs, il