Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 10, 1797.djvu/224

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ensuite avec humilité à ce qu’il lui plaît de leur imposer. Soufflets, pinçons, épilations, morsures, nasardes, brûlures, chiquenaudes, claques sur le cul, compression de seins, égratignures, tout est employé, et sitôt qu’elles ont reçu ce qui leur est destiné, elles vont reprendre à genoux les mêmes places qu’elles occupaient avant. Ces préliminaires accomplis, Cornaro se courbe sur mon sein, en me faisant empoigner un vit de l’état duquel je commençais à être fort contente.

Ces garces-là m’ont fait bander, me dit-il à l’oreille, je ne serais pas étonné de devenir fort méchant tout-à-l’heure. Les moyens de le devenir sont là, mon ami, répondis-je, nous n’attendons que les mouvemens de ton cœur et les instigations de ton esprit ; parle, et la plus entière soumission va te prouver notre dévouement. Ici Cornaro, assez violemment, passa ses deux mains sous mes fesses, me souleva sur lui, et montrant mon cul à l’un des fouteurs : venez, dit-il, la sodomiser dans mes bras ; on m’encule, il suce ma bouche ; une des jeunes servantes s’empare de son vit, une autre lui moleste le cul. Va-t-en, Juliette, me dit-il ; toi, Lau-