Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 10, 1797.djvu/240

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je bande ! et ici, Cornaro exige que cette infortunée vienne me supplier, à genoux, de la déshabiller ; il lui crache au nez pendant qu’elle le fait. Dès que la pauvre femme est dans l’état qu’il desire, il sort de mon cul, la relève, dépouille lui-même, en un clin-d’œil, les deux garçons et les deux petites filles, accable ces quatre culs des plus brutales et des plus dégoûtantes carresses ; puis m’ordonnant de lui brûler les fesses avec une bougie ; allons, foutre, dit-il en fureur, au bout d’un instant, donne-moi donc des verges : dès qu’il en est armé, il étend la mère sur le dos, de manière à ce que son gros ventre se trouve absolument présenté ; il établit ensuite sur le ventre, les quatre enfans, par échelons, ce qui lui donne à flageller de suite, un ventre et quatre, culs. D’abord il baise, il patine tout cela ; il s’extasie à la vue de tant de charmes, s’étonne que la misère et le dénuement de ces malheureuses créatures, ne leur ait rien enlevé de leur fraîcheur et de leur embonpoint : puis passant de la surprise à la scélératesse, il flagelle à-la-fois, en remontant avec la rapidité de la foudre, et le ventre le plus pur, le plus blanc, et les huit