Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 10, 1797.djvu/242

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fesses les plus appétissantes. Je le branlais pendant l’opération, j’entretenais son énergie par les propos les plus atroces et les plus sanguinaires. De tems en tems, quand il se reposait, quand il s’extasiait à la vue des plaies ouvertes par sa barbarie, il me mettait le vit dans le cul, se retirait au bout de trois ou quatre saccades, et reprenait ses funestes fustigations. Las de ce premier plaisir, il se mit à comprimer le ventre de la jeune mère, à le pétrir, à le battre, à l’accabler de coups de poing ; et pendant ce tems, il dévorait de baisers les fesses sanglantes des quatre enfans.

Les attitudes changent ; il couche la mère au milieu du lit, sur le dos, établit entre ses jambes, tour-à-tour, chacun de ses enfans, et les encule, en accablant le ventre de la mère, des plus sensibles outrages. Mon ami, dis-je, je lis dans tes yeux que ton foutre va te trahir, tu ne tiens pas à tout le piquant de cette scène, tes forces se perderont, et tu ne pourras plus ni consommer ton crime, ni jouir des nouveaux épisodes qui doivent en précéder l’accomplissement. Et que me prépares-tu donc encore, dit le Vénitien, ivre de lubricité ? Viens, dis-je,