Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 10, 1797.djvu/243

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

laisse un moment reposer ces créatures, tu les reprendras dans une minute : je l’entraîne dans une salle où Durand venait de préparer, avec Laurencia, la nouvelle scène que vous allez voir.

Cette salle représentait un de ces temples où se célébraient autrefois les Saturnalles, à Rome. Neuf tableaux lubriques s’offrirent au Vénitien.

Le premier représentait un bel homme, bandant près du cul d’un petit garçon, qu’un autre giton carressait.

Au second, se voyait une femme de quarante ans, branlant une jeune fille de quinze ans, elle-même branlée par une fille de dix-huit.

Au troisième, un vigoureux athlette enculant une belle négresse, et léchant le con d’une jolie blanche.

Au quatrième, une mère fouettant sa fille, et fouettée elle-même par un homme.

Le cinquième offrait un homme enculant un veau, et sodomisé par un chien.

Le sixième, un homme fouettant, à tour de bras, sa propre fille, attachée le long d’une échelle ; on l’étrillait pendant ce tems-là lui-même.