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lui amène, sur-le-champ, ce qu’il demande, et nous passons tous dans le cabinet où nous attend cette malheureuse famille : on l’entoure ; la peine de mort est prononcée contre ceux, ou qui ne pourront soutenir ce spectacle, ou qui y verseront des larmes. Cornaro se saisit de la mère ; il l’attache par les pieds, et la suspend ainsi au plafond, afin que son enfant l’étouffe. Il fait tenir la plus jolie des filles par sa sœur ; il l’encule. Puis, armé d’une scie à triples dents, il tranche ainsi lentement la tête de cette infortunée, tout en l’enculant. Le cruel fit durer plus d’une heure cette exécrable opération. Trois des spectatrices se trouvent mal, et se brisent la tête en tombant. Marque-les, dit Cornaro, je les travaillerai quand j’aurai fini. La tête tombe enfin ; un autre remplace ; et ce n’est que dans le cul du dernier des garçons et qu’en déchiquetant le col de cette dernière victime, que le scélérat perd enfin les flots du sperme écumeux, dont les bouillonnemens le rendent aussi féroce. Trois autres spectatrices s’étaient de même évanouies ; tout le reste fondait en larmes. Quant à la mère, elle n’existait plus ; son enfant, redescendu