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lait lui-même en maniant tour à tour le cul des fouteurs et celui de sa gueuse ; il la fait enfin retourner ; un vigoureux fouteur, qui l’enconne, expose ses fesses à Dorsini, lequel, après un examen préalable de ce cul qui, comme vous l’imaginez bien, ne se fait pas sans quelques vexations, braque son vit sur l’orifice immoral et s’engloutit en une minute. Silvia souffre tout sans sourciller, tant il est vrai qu’il est possible de trouver autant de plaisir au rôle de patient, qu’à celui d’agent ; l’imagination est l’unique berceau des voluptés, elle seule les créée, les dirige, il n’y a plus qu’un physique grossier… imbécile, dans tout ce qu’elle n’inspire ou n’embellit pas.

Mais Dorsini, qu’on encule lui-même pendant qu’il agit, ne fait que s’exciter provisoirement dans l’anus ; la bouche est son temple ordinaire, c’est-là que son hommage se consomme ; il la demande avec fureur et continue de la foutre dès qu’il y est englouti, et le coquin décharge au grand contentement de sa coquine, qui le suce avec une ardeur bien propre à caractériser son putanisme et tout l’affreux désordre de sa tête impudique. Dorsini paye et se retire.