Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 10, 1797.djvu/263

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resses me convainquirent bientôt de ses goûts. Le paillard aimait passionément le derrière, et il en était encore à caresser le mien, quand nous entendîmes frapper à la cloison. Allons, lui dis-je, préparez-vous, le corps de votre charmante fille va vous arriver. Les planches s’entrouvrent, et la belle Rosina jusqu’au col, tombe nue à la disposition de l’incestueux sénateur. Oh ! foutre, s’écrie-t-il, dès que ce trésor est ouvert à ses yeux, branle-moi, Juliette, branle-moi, je vais mourir de plaisir en examinant tant d’attraits. J’exécute, le libertin parcourt ; tout paraît un moment égal à ses desirs : le con même est baisé par lui ; mais le cul l’emporte bientôt. On ne se fait pas d’idée de l’ardeur avec laquelle ses baisers le couvrent : branle en dessous, me disait-il, pendant que je vais lécher le trou de ce beau cul ; et n’étant bientôt plus maître de lui, son vit, plus dur que le fer, se présente au trou ; il encule : Rosine, peut faite à de semblables attaques, pousse des cris affreux ; rien n’arrête l’impétuosité de ce libertin, il pousse, il presse, il est au fond : le coquin touche mes fesses ; il veut que ma bouche se colle sur la sienne, qu’une