Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 2, 1797.djvu/268

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l’un ou de l’autre, un peu de sperme ou de pissat ; mais rien n’avançait. Ce n’est pas tout cela qu’il me faut, dit Sylvestre ; je comptais sur un vagin plein d’ordinaires, et je n’en ai pas. Honorine, voles m’en chercher un sur-le-champ au sérail ; et, pendant que l’ordre s’exécute, le moine, déconnant Justine, se met à la gamahucher. Pisses-moi donc dans la bouche, petite putain, s’écrie-t-il ; ne vois-tu donc pas bien que c’est ce que je te demande, depuis une heure ? Justine obéit. On branlait fortement le moine ; et peut-être allait-il décharger, lorsqu’Honorine rentra avec une femme de trente ans, dont la chemise ensanglantée annonçait à Sylvestre qu’elle était dans l’état desiré. Hypolite, c’était le nom de la sultane, est bientôt inventoriée ; ce ne sont pas des règles, c’est une perte. Oh ! foutre, dit le moine en feu, voilà bien ce qu’il me faut ; je vais te foutre, putain, mais tu chieras… de la merde et des règles ! oh ! double-Dieu, quelle affreuse décharge je vais faire ! Sylvestre enconne ; bientôt son vit ressemble au bras d’un boucher ; satisfait d’une part, il l’est bientôt de l’autre ; on lui remplit les mains de merde, il s’en barbouille le visage ; et, déconnant Hypo-