Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 2, 1797.djvu/276

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tine que le paillard veut pour perspective. Par ce moyen, dit-il, je vais jouir des deux plus beaux culs de la salle. Quelqu’énorme disproportion qui se trouve entre la conquête et l’assaillant, celui-ci n’entreprend pas moins le combat ; un cri perçant annonce la victoire ; mais rien n’appitoie l’ennemi : plus la captive implore sa grace, plus on la presse avec vigueur ; et la malheureuse a beau se débattre, elle est enculée jusqu’aux couilles. Jamais victoire ne fut plus difficile, dit le moine en se retirant j’ai cru que, pour la première fois, j’allais échouer près du port. Ah ! que d’étroit ! que de chaleur ! Sylvestre, poursuit le supérieur, n’es-tu pas régent de fonction ? — Oui. — Tu marqueras Justine pour quatre cents coups de fouet ; elle n’a pas peté quand je lui ai dit.

Il faut que je ramène Octavie au sexe que tu viens de souiller, dit Antonin, la saisissant dans la même posture ; il est plus d’une brèche au rempart ; et, s’approchant avec fierté, en un instant le pucelage est pris ; de nouvelles clameurs se font entendre. Dieu soit loué, dit le malhonnête homme, j’aurais douté de mes succès sans les gémissemens de