Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 2, 1797.djvu/275

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

que l’énormité de son vit fait pleurer ; on lui pince les fesses et l’on chie sur son nez. Oh ! foutre, s’écrie-t-il, que j’aime la vertu près du vice ! Il se précipite comme un furieux sur les jolies fesses qu’Octavie présente par son ordre. Chie, lui dit-il, ou je te mords. La tremblante Octavie voit bien que l’obéissance devient son seul lot ; mais sa profonde soumission ne lui sauve pas la peine dont elle est menacée ; et, malgré le plus bel étron, ses charmantes petites fesses sont mordues… pincées… mises en sang.

Allons, dit Severino, il est tems de passer à des choses plus sérieuses ; moi, qui n’ai point perdu de foutre, je vous avertis, messieurs, que je ne peux plus attendre. Il s’empare de cette infortunée, la couche à plat-ventre sur un sopha ; ne s’en rapportant pas encore suffisamment à ses forces, il appelle Clément à son aide ; Octavie pleure, et n’est pas écoutée ; le feu brille dans les regards du moine impudique : maître de la place, on dirait qu’il n’en considère les avenues que pour l’attaquer plus sûrement ; aucunes ruses, aucuns préparatifs ne s’employant ; cueillerait-il les roses avec tant de charmes, s’il en écartait les épines ? Ce sont les fesses de Jus-