Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 2, 1797.djvu/352

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ensuite de leur voler et porte-feuilles et bijoux ; puis décampons avec autant de silence que de mystère et de promptitude. J’approche de la Kolmark ; j’ai beau la trousser, lui presser les tetons, rien ne la réveille. Rassuré par cet état de stupeur, plus violent que je ne l’aurais soupçonné, je deviens très-entreprenant ; Joséphine et moi nous la mettons nue ; Dieu ! quel corps ! c’était celui de Vénus même. O Joséphine ! m’écrié-je, jamais un crime ne me fit mieux bander que celui-là ! mais il faut que je le perfectionne ; je ne suis pas assez sûr de ma drogue, pour ne pas craindre leur réveil ; il faut que je les foute tous les deux, et que je les tue en les foutant. Je commence par la femme ; je l’enconne d’abord, je l’encule ensuite… pas un mouvement… pas l’ombre d’une sensation ; je lui remplis l’anus de foutre, et passe au mari. Kolmark, qui n’avait que trente ans, m’offrit un cul d’albâtre ; je le quitte, après quelques allées et venues, pour me r’engloutir dans celui de la femme ; et, pendant que j’y suis, cette fois, je fais placer sur elle le corps de l’époux, et sur ce corps, les trois matelas de l’un des lits ; Joséphine qui, par mon ordre, cabriole sur les matelas, les a bientôt