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qu’il chérissait. Bel ange, dit-il à Joséphine il faut, avant de nous lier, que je vous explique mes passions ; elles sont aussi vives que singulières. Je dois vous prévenir d’abord que je fêterai peu dans vous les attraits de votre sexe ; jamais je ne me sers de femmes, je les imite, mais je les déteste. Voici donc quelle sera votre conduite pour servir ma lubricité. Je vous ferai connaître beaucoup d’hommes ; vous attaquerez tous ceux que je vous présenterai. Voilà, poursuivit le prince en remettant à Joséphine un godemiché de treize pouces de long, sur neuf de tour, voilà la taille que j’emploie ; quand vous me découvrirez des vits de cette tournure, vous me les fournirez. Une fois, à l’opération, vous serez revêtue d’une simarre, couleur de chair, qui ne laissera paraître que votre cul, le reste sera impénétrable à mes yeux ; vous préparerez les vits qui m’entreront dans le derrière, vous les y insinuerez vous-même, vous exciterez l’homme pendant qu’il agira, et, pour remercîmens, lorsque j’aurai été bien foutu, je vous ferai tenir par ces mêmes hommes, et vous appliquerai quatre cents coups de fouet. Ce ne sera pas tout, ma belle amie ; il faudra que vos féminins appas soient sou-