du matin ; nous y serons ; vous nous montrerez la porte de cette maison magique ; vous recevrez de nous une récompense, et la permission d’aller ou vous voudrez, sans ressouvenir ni rancune. »
Justine voulut encore faire quelques observations ; on n’y était plus. Ses réflexions furent bientôt faites ; nous venons de dire ce qui les appuyait.
Entièrement décidée, elle lime ses barreaux, attache son échelle, et attend l’heure prescrite avec un incroyable empressement ; une pendule la lui fait entendre. Justine monte sur sa fenêtre, et se laisse légèrement glisser le long de l’échelle ; souple, légère et adroite, elle est bientôt aux pieds de la tour. Oh. Justine, reconnais-moi, lui dit Cœur-de-Fer en la serrant dans ses bras… reconnais un homme qui n’a jamais cessé de t’adorer, et que tu as traité bien durement… Délicieuse créature ! comme te voilà grande et belle maintenant ! Eh bien, seras-tu toujours aussi cruelle ? — Oh ! monsieur, pressons-nous, le jour va paraître, et nous serions perdus, si l’on nous appercevaient ici… Mais, pourras-tu retrouver cette porte ? — Oui, si vous jurez une chose. — Eh quoi ? —