Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 2, 1797.djvu/95

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Allons, dit Severino, qui ne se contient plus, et dont le vit, irrité, semble menacer les voûtes, passons à des choses plus sérieuses ; foutons-là vigoureusement. Il dit, courbe Justine sur un sopha, les reins en l’air ; deux filles la tiennent : le supérieur, son braquemart énorme à la main, s’avance, et le présente au trou mignon, il pousse sans mouiller, il fait brèche ; quelqu’énorme qu’il soit, il pénètre : alléché par d’aussi heureux préliminaires, il redouble, il est au fond, Justine crie ; que lui importe, le bougre est heureux. S’embarrasse-t-on des douleurs d’autrui au sein de la lubricité ? On encule l’Italien, quatre femmes nues l’entourent de tous côtés ; l’image qu’il adore se reproduit en mille différentes manières sous ses yeux libertins ; il décharge.

Clément s’avance ; il est armé de verges ; ses perfides desseins éclatent dans ses yeux. C’est moi qui vais vous venger, dit il à Severino ; je vais corriger la putain de ses résistances à vos plaisirs. Il n’a pas besoin que personne tienne la victime ; un de ses bras l’enlace et la comprime sur un genou qui, repoussant le ventre, lui expose plus à découvert le superbe cul qu’il veut flageller ; d’abord il essaie ses