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pas un qui ne concourt à la perfection de son délire ; il y touche ; mais la sage Justine n’éprouve que de la douleur. Le scélérat parvient seul au plaisir ; ses élans, ses cris, tout l’annonce, et la pudique créature est inondée, malgré elle, des preuves d’une flamme qu’elle n’allume qu’en sixième.

Ambroise la prend au sortir de là ; ce n’est qu’un cul qu’il faut à sa rage ; heureusement que son vit n’est pas effrayant, il est au fond dans une minute ; mais l’inconstant n’y reste pas ; il sort, il se renfonce, se retire pour se rengloutir de nouveau ; et, dans chaque intervalle, sa bouche sollicite un étron, qu’on lui donne à la fin : ah ! Sacre-Dieu, s’écrie-t-il dès qu’il le tient, voilà tout ce qu’il fallait à mon foutre. Il se replace, on le sodomise ; quatre beaux culs, deux mâles et deux femelles, se rangent autour de lui ; tous pètent, chient, vessent ; on lui en fait dans le nez, sur le visage, dans la bouche ; on en remplit ses mains ; et l’impudique, au comble de ses vœux, perd son foutre, en invectivant celle dont il reçoit pourtant toute sa volupté.

Sylvestre arrive ; il fout un con qui lui a déjà coûté du sperme ; mais il veut sucer un vit pendant ce tems-là, et la liqueur qu’il