Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 3, 1797.djvu/355

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nacée de nouveau : que ne fait pas faire la frayeur ? La malheureuse obéit ; mais son estomac se renversant aussi-tôt, on voit qu’elle va rendre avec usure ce qu’on vient de la contraindre à prendre ; le croira-t-on ? pourra-t-on se faire une assez juste idée de la passion effrénée de cet impudique pour comprendre les saletés auxquelles il se livre. Verneuil qui, pendant cette dernière opération, n’avait cessé de se faire polluer par John, et de le polluer également, l’infâme Verneuil colle sa bouche sur celle de Justine à l’instant où il la voit rendre gorge, et reçoit dans ses entrailles le dégoûtant superflu de celles de la victime de sa lubricité. Voilà ce qu’il me fallait pour en venir au fait, dit-il à John. Allons, putain, ton derrière ; tu sais que je n’ai pas encore sondé ce beau cul ; je veux le foutre. Facilité par John, et par l’état de souffrance dans lequel est Justine, l’entreprise réussit aisément. Quelque prodigieux que soit le membre de Verneuil, au moyen de la violence avec laquelle il s’y prend, et de l’impossibilité où est Justine de se défendre, l’outil disparaît bientôt. Bon ! je la tiens, dit-il, viens m’enculer maintenant, mon