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pable, et, sur la simple accusation de son fils, la mère est à l’instant condamnée à quatre cents coups de fouet, indistinctement distribués sur tout le corps, et cela malgré les blessures qu’elle vient de recevoir. L’arrêt, par la main de ces quatre barbares, est aussi-tôt mis à exécution ; Victor demande que la gorge lui soit livrée ; et le scélérat la flagelle, pendant que Gernande lui suce le vit, et que son père le socratise. On se remet à l’ouvrage ; le petit scélérat, excité, prolonge trois heures les tortures qu’il fait endurer à sa tante, et décharge deux fois en la travaillant ; l’une en se branlant lui-même ; l’autre en sodomisant sa mère, pendant que sa sœur lui gamahuchait le trou du cul.

Gernande s’empare de sa femme, il la crible de coups de lancette, et perd son foutre dans la bouche d’un giton, en dardant une dernière piqûre dans l’œil droit de cette malheureuse.

D’Esterval surpasse tout par ses horreurs ; c’est le con de Justine qui reçoit son foutre ; il lui moleste sévèrement les tetons, en le lui lançant dans la matrice.

Quand la victime arrive à Bressac, à peine a-t-elle la force de souffrir. Pâle, défigurée ; ce beau visage, où régnaient autrefois les