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dre où nous venons de nommer les personnages, et l’on pouvait indifféremment piquer ou pincer la partie dont on était chargé. On exécuta douze reprises de suite, au bout desquelles Cardoville, s’appercevant que la victime chancelait, dit qu’il fallait la laisser reprendre un moment. Cet intervalle est rempli par d’infâmes luxures : les pères foutirent leurs filles, enculés par leurs fils, et caressant chacun deux bardaches, que les nègres fouettaient devant eux. Ici les femmes déchargèrent ; les hommes se continrent. Justine fut détachée ; les deux jeunes filles étendues sur des canapés lui offrirent leurs cons à sucer. Dès que, bien malgré elle, la pauvre fille s’est acquittée de ce premier soin, elle est contrainte à remplir le même avec les deux pères, et de lécher le trou de leurs culs, jusqu’à ce qu’un pet lui ait annoncé qu’on n’avait plus besoin de ce service. Alors on l’étend à terre, et tout le monde l’invective et la foule aux pieds. Des jeux plus sérieux s’entreprennent enfin.

Saisie par un nègre, la malheureuse expose son derrière, et chacun vient lui appliquer cent coups de nerf de bœuf. On n’imagine pas avec quelle ardeur les deux jeunes filles se conduisirent en cette occasion : elles furent