Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 4, 1797.djvu/350

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

et moleste cette partie ; c’est-à-dire, que nous aurons tous un numéro, et que tour-à-tour chacun fera lestement subir à la patiente la douleur dont il sera chargé. Ces tours se recommenceront avec vitesse ; nous imiterons le battant d’une horloge : ce seront, je le suppose, les douze coups de midi, qui se renouvelleront sans cesse ; et par ce moyen, la victime tiraillée, pincée, mordue dans toutes les parties de son corps, ne sera pas une demi-seconde, sans souffrir une douleur nouvelle. — Oh ! foutre, dit Nicette en mordant les fesses du nègre, et revenant sucer un des vits qu’elle branlait, et qu’elle voyait près de sa décharge, oh ! sacré-foutre-Dieu, quelle scène divine ! commençons, double-Dieu ; pressons-nous.

Les postes se prennent ; et voici quelle en est la distribution, Cardoville s’empare de la sommité du téton droit, Brumeton, son fils, de la racine ; le gauche est occupé de même par Dolmus et son fils ; Nicette demande le clitoris, Zulma, les babines du con ; chaque nègre prend un mollet ; Larose et Julien ont chacun une aisselle ; Fleur-d’Amour et Saint-Clair prennent les fesses.

Les supplices devaient s’appliquer dans l’or-