Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 4, 1797.djvu/52

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petite sœur Cécile, pendant ce tems-là ; sacre-Dieu, mes amis, je n’ai jamais vu chier si lubriquement… en vérité, je vais prendre la même habitude. Allons, mon oncle, dis-nous donc maintenant quelle est cette jouissance que tu prétends être oubliée ? — Vous allez le voir, dit Gernande en s’emparant de Justine, et la faisant lier par John et Constant, absolument ventre contre ventre, sur le cadavre de sa femme ; je vais, en cet état, dit-il, enculer la soubrette, collée sur sa maîtresse. Vous m’avouerez, poursuit-il en exécutant, que cette circonstance vous était échappée. Chacun applaudit à l’idée, et chacun veut l’exécuter, si-tôt que Gernande a fini. Mais la malheureuse Justine répugne tellement à cette horreur que ces traits s’altèrent, elle s’évanouit. Eh bien ! dit Bressac qui l’enculait pendant ce tems-là, ce seront deux mortes, au lieu d’une ; il n’y a pas grand mal à cela. — Il faut la fouetter, dit Verneuil, la pincer vigoureusement ; soyez sûrs qu’il n’est que ce moyen pour redonner du ton aux organes. — Il vaudrait mieux atteindre les nerfs et les piquer, s’il était possible, dit d’Esterval, qui maniait les fesses de Cécile, pendant qu’un giton le branlait. — Il n’y a qu’à