Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 5, 1797.djvu/112

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ses bégayemens, ses soupirs entrecoupés exprimèrent bien moins ses idées que son désordre. Tout ce que nous pûmes comprendre c’est qu’il jurait beaucoup, et que l’extrême chaleur, le resserrement de mon anus lui faisait goûter de bien grands plaisirs : je suis prêt à décharger dans le plus divin des derrières, s’écria-t-il enfin, je ne sais si Juliette sera plus délectée de recevoir mon foutre dans son cul, qu’elle ne l’a été de le sentir éjaculer dans son con ; mais pour moi je jure que j’ai mille fois plus de plaisir à la sodomiser que je n’en ressentis au fond de son vagin. C’est histoire de goût, dit Ducroz qui se branlait fortement sur le cul de Laurette, en baisant Flavie. C’est philosophie, c’est raison, dit Volmar heureusement branlée par Delbène et langotant Ducroz, quoique femme je pense de même, et je proteste bien que si j’étais homme, je ne foutrais jamais qu’en cul, et la voluptueuse créature décharge en prononçant ces paroles impures ; Télème la suit de près ; il devient furieux, retournant ma tête vers lui, il enfonce d’un pied sa langue dans ma bouche ; Delbène me suce si voluptueusement pendant ce temps-là, que je m’abandonne, je