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veux crier de plaisir, la langue chatouilleuse de Télème repousse mes paroles, le libertin avale mes soupirs ; j’inonde les lèvres et le gozier de ma suceuse qui, elle-même, lance des torrens dans la bouche de Laurette ; Flavie se joint bientôt à nous et la charmante libertine perd son foutre en jurant comme un charretier.

Passons à autre chose, dit Delbène en se relevant ; Ducroz, enconnez Juliette, elle se couchera dans vos bras, Volmar également à plat-ventre lui gamahuchera le cul ; je me coulerai sous Volmar pour lui sucer le clitoris, pendant que Télème m’enconnera, Flavie donnera la diligence à Télème qui chatouillera le con de Laurette, et cela tout en me foutant.

De nouvelles libations à Cypris terminèrent cette seconde épreuve et l’on m’interrogea. O mon amie ! dis-je à Delbène qui me questionnait, j’avoue, puisqu’il faut que je réponde avec vérité, que le membre qui s’est introduit dans mon derrière, m’a causé des sensations infiniment plus vives et plus délicates que celui qui a parcouru mon devant. Je suis jeune, innocente, timide, peu faite aux plaisirs dont je viens d’être comblée,