Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 5, 1797.djvu/204

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la misère l’a fait fuir ; nous ignorons ce qu’elle est devenue. — Ah ! foutre, je veux qu’on me trouve cela ; quel âge ? — Treize ans. — Il est affreux que, connaissant mes goûts, on imagine de me soustraire cette créature. — Mais on ne sait où elle est, monsieur. — Il fallait la chercher… Ah ! je la trouverai… Je la trouverai ; allons Lubin, qu’on déshabille pour vérifier, et pendant que l’ordre s’exécute, le duc continuant l’ouvrage de son ganimède, se met à secouer avec complaisance un engin noir et mou qui ne s’appercevait qu’à peine ; dès que je suis nue, Lubin m’examine avec la plus grande attention, et proteste à son maître que tout est dans le meilleur ordre ; faites-moi voir cela par derrière, dit le duc, et Lubin me courbant sur le canapé, entr’ouvrit mes cuisses, et convainquit son maître ; non pas de l’inexécution d’aucun assaut, mais que les brèches, occasionnées par eux, avaient été assez bien refermées, pour qu’il fût impossible de s’en appercevoir ; et là, dit Stern en écartant mes fesses, et touchant d’un doigt le trou de mon cul… Non, non sûrement, répondit Lubin ; c’est bon, dit le paillard en me prenant dans ses bras et