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ne fut point, par conséquent, sans des douleurs inouïes que je parvins à le recevoir : il s’y enfonça cependant jusqu’aux couilles, et toujours par les soins de sa triste victime. Un des vits de nos acolites disparaissait alternativement dans son cul. Le libertin, plaçant alors sa femme près de moi, et dans la même attitude où j’étais, exigea qu’elle fut soumise aux mêmes lubricités qu’il se permettait sur mon corps : il restait un vit de vacant, Noirceuil s’en saisit, et tout en m’enculant, il l’introduit, dans l’anus délicat de sa tendre moitié. Un moment elle veut résister, mais son cruel époux la courbant d’un bras ferme, sait bientôt la contraindre à ce qu’il en attend. Me voilà satisfait, dit-il, dès que tout est en train t je suis foutu, j’encule une pucelle, je fais sodomiser ma femme, il ne manque plus rien à mes fougueux plaisirs. Oh, monsieur ! dit en gémissant l’honnête épouse de ce libertin, vous en prenez donc à me désespérer ? — Beaucoup, madame, infiniment, en vérité ; et je vous avoue, avec la franchise que vous me connaissez, que je jouirais bien moins si vous vous prêtiez un peu mieux. — Homme sans mœurs. — Oh ! sans foi, sans Dieu,