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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 5, 1797.djvu/257

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branlait le trou du cul, l’autre le vit. Dès que je fus nue, madame de Noirceuil, par les ordres de son mari, lui présenta mes fesses à baiser, ce que le coquin fit avec les plus lubriques détails ; et par une suite de ces ordres, les deux gitons sont bientôt mis dans le même état que moi… Toujours par les mains de la docile épouse, qui, ayant fini toutes ses toilettes, travaille enfin à se mettre aussi nue que nous : Noirceuil, également déshabillé, se trouve donc, par ce moyen, au milieu de deux jolies femmes et de deux beaux garçons. Indifférent, d’abord, à tous les sexes, l’autel qu’il chérit reçoit également chez tous, les premiers hommages de sa luxure ; et je crois que jamais derrières ne furent aussi lubriquement baisés. Le coquin nous entremêlait et mettait quelquefois un garçon au-dessus d’une femme, pour mieux établir ses comparaisons. Suffisamment excité enfin, il ordonne à son épouse de m’étendre à plat ventre sur le canapé du boudoir, et de diriger elle-même son vit dans mon derrière, après avoir pris la précaution de le sucer pour faciliter l’introduction. Noirceuil a, comme vous le savez, un engin de sept pouces de tour sur onze de long ; et ce