Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 5, 1797.djvu/346

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

bon, dit Noirceuil, en congédiant l’homme avec deux louis pour boire : on ne saurait trop, ce me semble, m’ajouta-t-il tout bas, payer l’annonce d’un tel évènement ; voilà du moins l’image d’un petit délit à la plaisanterie que nous nous sommes permis… Tu vois, Juliette !… tu vois comme mon vit en devient plus impérieux ; et faisant aussitôt venir dans son cabinet sa femme, et ce giton, père de l’enfant qu’il venait de détruire, il encule ce dernier, en lui apprenant cette nouvelle, et en contraignant madame de Noirceuil de sucer, à genoux, le vit du ganimède, pendant qu’il livre mon cul aux baisers de ce jeune homme, et que saisissant en dessous les mamelles de sa femme, il les lui tiraille, au point de lui faire pousser des cris, dont l’effet est si puissant sur ses organes, qu’il en perd son foutre à l’instant : tiens, Juliette, poursuit-il, en ordonnant à ce jeune homme de lui rendre dans la main, le foutre dont il vient de l’arroser, et en embarbouillant rudement le visage de sa femme, vois comme il est pur et beau mon sperme ; avais-je tort de te faire adorer ce Dieu dont la substance est aussi belle ; jamais celui que les sots prêtent pour moteur