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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 6, 1797.djvu/113

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mahucher, de le foutre ; à tout moment, il m’enculait, puis il retirait brusquement son vit pour le faire sucer aux petites filles ; il revenait ensuite et me donnait, sur les fesses et sur les reins, des claques extraordinairement fortes ; il s’oublia même au point, de me branler le clitoris ; tout cela m’échauffait prodigieusement, et je dus paraître, à mes amis, d’un incroyable putanisme. Mais comment se satisfaire avec des filles excédées ou deux libertins épuisés, qui bandaient à peine ; je leur propose de me faire foutre devant eux, par mes laquais ; mais Saint-Fond, très-échauffé de vin et de férocité, s’y opposa en disant qu’il ne se sentait plus d’autre besoin que celui des tigres, et que, puisqu’il y avait là de la chair fraîche, il fallait se hâter de la dévorer ; il s’escrimait en conséquence d’une force terrible sur les trois petits culs de ces charmantes pucelles : il les pinçait, il les mordait, il les égratignait, il les déchirait ; le sang ruisselait déjà de tous côtés, lorsque se relevant comme un furieux, son vit colé contre le ventre, il se plaignit amèrement à nous de l’impossibilité où il se croyait ce jour-là de pouvoir rien trouver qui pût faire souffrir les vic-