Aller au contenu

Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 6, 1797.djvu/160

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

séquence, celle qui lui branlait le clitoris m’avait remplacée dans Remploi de la gamahucher ; et moi, je la chatouillais, en blasphêmant les trois méprisables dieux du christianisme comme ils ne l’avaient été de leur vie. La tribade s’agitait beaucoup, mais il ne venait rien, il fallut changer encore une fois, et d’attitudes et d’épisodes. Je n’ai jamais rien vu de si beau, de si animé, que cette superbe femme, quand elle sortit de cette scène ; si l’on eut voulu peindre la déesse même de la lubricité, il eut été impossible de chercher d’autre modèle ; elle me saute au col, me langotte près d’un quart-d’heure, me fait voir son cul ; il ressemblait à de l’écarlate, et contrastait, de la manière la plus agréable, avec l’éclatante blancheur de sa peau. Ah ! sacre-bougre de dieu dont je me fouts, me dit-elle embrasée, comme je bande, Juliette, et que j’entreprendrais de choses en l’état où je suis ; il n’y aurait aucune espèce de crime, de quelque nature, de quelque violence que tu voulusses le supposer, que je n’exécutasse à l’instant même. Oh ! mon amour… oh ! ma putain… oh ! ma chère tribade… oh ! toi que j’aime infiniment, et dans les bras de qui je veux perdre du foutre, conviens qu’il n’est rien qui porte aux