Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 6, 1797.djvu/159

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

au-dessus de moi, la plus jeune des filles faisait baiser ses fesses à Clairwil, qu’une autre fille enculait avec un godmiché ; la plus mince des quatre filles, inclinée, branlait, avec ses doigts, le clitoris de Clairwil, presqu’établi sur ma bouche, et présentait, pendant ce tems-là, son con aux mêmes pollutions exercées par la main de mon amie. De cette manière, notre libertine branlait un cul avec sa langue, était gamahuchée, on l’enculait, et on lui branlait le clitoris. Juliette, me dit-elle au bout de quelques minutes, je t’ai dit que je ne bandais que d’imagination ; une des choses qui échauffe le plus la mienne, est d’entendre beaucoup jurer autour de moi, tes putains ne disent mot ; ceci devenait embarassant : ces filles, prises dans la classe de la meilleure bourgeoisie, et n’ayant jamais été libertines qu’avec moi, connaissaient mal le langage qui pouvait convenir à Clairwil ; elles firent ce qu’elles purent ; mais je fus obligé d’y suppléer, et de soutenir, presqu’à moi toute seule, les caustiques injures qu’elle se plaisait d’entendre adresser à l’être suprême, à l’existence duquel la coquine ne croyait pas plus que moi. En con-