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donner la mort. Toujours directrice de l’opération, je conduis avec art le fougueux coursier au bord de la route qu’il doit parcourir : le malheureux ne disait plus mot. Bien en face de lui sont postés, à droite le sein de la mère, à gauche le joli petit cul de la fille. Il n’est pas plutôt dans le derrière qu’il convoite, que ses mains armées du fatal stilet, commencent à se promener sur les attraits offerts à ses regards, et tellement placés, qu’à mesure qu’il les pique, c’est sur la tête du père que coule le sang de l’épouse et de la fille. Je lui branlais le cul pendant ce tems-là, et deux de mes femmes lui piquaient les fesses. Eh bien ! dit-il, je me suis encore trompé ; j’avais cru répandre ici mon sperme ; mais je veux avant, tâter tous les culs de cette famille, vraiment intéressante. Renchaîne ce vieux bardache, Delcour, il n’a servi qu’à couvrir mon vit de merde. Grande fille, dit-il à Montalme, venez suçer cela ; et comme il s’apperçoit d’un peu de répugnance, il ordonne à Delcour d’appuyer aussi-tôt cent coups de fouet sur les belles fesses de cette charmante fille, pour lui apprendre à désobéir… Ah ! Ah ! putain, disait-il, pendant qu’on l’étrillait, tu ne