Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 6, 1797.djvu/228

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force, qu’elle en tombe les quatre fers en l’air ; la mère veut la secourir, il la reçoit avec un coup de pied dans le ventre, qui la renverse de l’autre côté à plus de quinze pieds de sa fille. Cloris écumait sans oser dire un mot ; toujours lié, quelle défense aurait-il pu faire ? on relève la petite fille Saint-Fond ordonne au bourreau de la foutre en con, et lui… sodomise le bourreau, pendant qu’à force de seductions, et ayant rendu la liberté au père, je lui promets la vie et celle de sa famille, s’il vient à bout d’enculer Saint-Fond… ce que c’est que l’espoir dans l’ame d’un malheureux, soigneusement branlé par mes mains, il réussit ; Saint-Fond, aux nues de se sentir un aussi beau vit dans le cul, frétille comme le poisson qu’on rend à l’eau, après l’en avoir retiré quelque tems. Il est divin et sa grace est sûre, dit Saint-Fond, si profitant avec vîtesse de l’état où le voilà dans mon cul, il consent à sodomiser sa fille. Monsieur, dis-je à cet homme, y a t’il à balancer, et ne vaut-il pas cent fois mieux que vous foutiez votre fille, que de l’assassiner. — L’assassiner ! — Oui, monsieur ; votre refus la met au tombeau, elle est morte si vous persistez ;