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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 6, 1797.djvu/233

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horreur ; la belle tête de Julie tombe enfin comme celle d’une jolie rose aux efforts redoublés de l’aquilon ; rien n’est voluptueux comme ce que je viens de faire, dit Saint-Fond, déculant le cadavre ; on n’imagine pas le resserement qui résulte dans l’anus, de la lente incision opérée sur les vertèbres du col ; c’est délicieux. Allons, madame, dit-il à la mère, préparez-vous à me donner le même plaisir ; la même scène recommence ; Saint-Fond qui trouve que l’on va trop vite, suspend l’opération. Vous ne savez pas, dit-il, combien il est divin de couper ainsi en détail le col d’une femme qu’on eut la faiblesse d’aimer autrefois. Oh ! comme je me venge bien des rigueurs de la chère cousine. Il continue de branler lui-même le vit du bourreau, mais il veut baiser mes fesses pendant l’opération ; les deux valets enculent Delcour et lui ; le père est attaché de manière à ce qu’armée d’une poignée de verges, je puisse lui fouetter le vit, pendant ce tems-là ; mon féroce amant est dans l’ivresse, il se délecte aux douleurs retardées de sa triste parente, dont la tête tombe enfin au bout d’un quart-d’heure. C’est le tour de Cloris ; ce n’est qu’en l’atta-