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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 6, 1797.djvu/29

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de foutre son prochain. Et que ferai-je donc moi, dit Noirceuil ? vous tiendrez la chandelle, et vous complotterez, dit le ministre. Je veux mieux employer mon tems, dit le barbare époux ; n’occupez point la tête de ma douce compagne ; je veux jouir de sa figure en larmes, la nazarder de tems en tems, pendant que j’enculerai la petite Églée, que deux bardaches se relayeront dans mon cul, que j’épilerai les cons d’Henriette et de Lolotte, et que Lindane et Juliette foutront sous nos yeux, l’une en cul, l’autre en con, avec les jeunes gens qui restent. La séance fut aussi longue, que les tableaux en étaient recherchés ; les trois libertins déchargèrent, et la pauvre Noirceuil ne se tira de leurs mains, que meurtrie de coups. D’Albert, en perdant son foutre, lui avait tellement mordu un teton, qu’elle était couverte de sang. Imitatrice de mes maîtres, et parfaitement foutue par deux des gitons, j’avoue que j’avais de même étonnamment déchargé ; rouge, échevelée comme une bacchante, je leur parus délicieuse au sortir de là ; Saint-Fond sur-tout, ne cessait de m’accabler de carresses… Comme elle est bien ainsi, disait-il, comme le crime