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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 6, 1797.djvu/75

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couvent, ou sacredieu nous les violerons toutes six. Et Saint-Fond, saisissant aussi-tôt la plus petite, en accablant de coups de poings les deux religieuses qui veulent la défendre, la viole à nos yeux, par devant. Que vous dirai-je, mes amis, les cinq autres eurent bientôt le même sort, à la différence que Saint-Fond, craignant de voir faiblir son outil, laissa les cons pour ne perforer que les culs. À mesure qu’elles sortaient de ses mains, le prince s’en emparait et les fustigeait jusqu’au sang, entremêlant toujours cette opération de baisers sur mes fesses, qu’il adorait, disait-il, par-dessus tout. Saint-Fond, maître de lui, n’avait pas déchargé ; il s’empare des deux religieuses, dont l’une avait plus de soixante ans, s’enferme avec elles dans une cellule voisine, et rentre seul au bout d’une demi-heure. Qu’as-tu donc fait de ces duègnes, mon ami, dis-je au ministre, en le voyant revenir très-ému. Pour rester les maîtres de la maison, nous dit-il, il fallait bien se débarasser de ces gardiennes : j’ai commencé par m’en amuser dans cette cellule ; j’aime infiniment les vieux culs : puis ayant découvert un escalier qui conduisait auprès d’un puits,