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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 6, 1797.djvu/76

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je les y ai jeté pour s’y rafraîchir. Et ces poulettes, qu’en allons-nous faire ? J’espère que nous ne les laisserons pas en vie, dit le prince… De nouvelles horreurs se commirent, que je laisse encore sous le voile ; mais le couvent fut dévasté.

Les deux libertins ayant complètement déchargé dans cette scène, et voyant le jour prêt à paraître, désirèrent enfin de se retirer : un dejeûner somptueux, servi par trois femmes nues, nous attendaient dans mes cabinets secrets ; le besoin que nous en avions nous y fit faire le plus grand honneur. Le prince voulut, avec la permission de mon amant, passer quelques heures au lit avec moi ; et Saint-Fond, au milieu de deux de mes laquais se fit foutre le reste de la nuit.

Les tentatives du vieux seigneur ne firent pas courir de grands risques à ma pudeur ; après des peines infinies, il parvint à s’introduire un moment au trou de mon cul ; mais la nature trompant son espoir, l’outil plia, et le vilain, qui n’eût même pas la force de décharger, parce qu’il avait, disait-il, deux fois perdu du foutre dans toute la partie, s’endormit, le nez dans mon derrière.