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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 7, 1797.djvu/31

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sont les cabinets secrets, où l’on peut se retirer pour se livrer solitairement à toutes les débauches du libertinage ; on peut y passer en tel nombre que l’on veut, on y trouve tout ce qui est nécessaire ; et dans chaque, une jeune fille et un jeune garçon prêts à exécuter toutes les passions des membres de la société, et même celles qui ne sont permises que dans l’intérieur des sérails, parce que ces enfans étant de la même espèce que ceux que l’on livre aux sérails, et en dépendant même, peuvent être traités comme eux.

16°. Tous les excès de table sont autorisés ; on donnera tout secours et toute assistance à un frère qui s’y sera livré ; tous les moyens possibles sont fournis dans l’intérieur pour y satisfaire.

17°. Aucune flétrissure juridique, aucun mépris public, aucune diffamation n’empêchera d’être reçu dans la société. Ses principes étant basés sur le crime, comment, ce qui vient du crime, pourrait-il jamais entraver ? Ces individus, rejetés du monde, trouveront des consolations et des amis dans une société qui les considérera, et qui les admettra toujours de préférence. Plus un