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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 7, 1797.djvu/347

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ainsi que les vôtres, en se nichant dans ces fauteuils, vont être appuyés sur les doux visages ou les blancs tetons de ces demoiselles ; c’est pour cela que je vous prie de vous trousser, mesdames, et vous, messieurs, de vous déculotter, afin que d’après les paroles de l’écriture, la chair puisse se reposer sur la chair.

Minski, observai-je à notre Moscovite, le rôle de ces filles est fatiguant, sur-tout si vous êtes long-tems à table. Le pis-aller, dit Minski, est, qu’il en crêve quelques-unes, et ces pertes sont trop faciles à réparer, pour que je puisse m’en occuper un instant. Au moment où nous nous troussions, et où les hommes se déculottaient, Minski exigea que nos fesses lui fussent présentées ; il les mania, il les mordit, et nous remarquâmes que de nos quatre culs, celui de Sbrigani, par un rafinement de caprices, facile à supposer dans un tel homme, fut celui qu’il fêta le plus ; il le gamahucha pendant près d’un quart-d’heure ; cette cérémonie faite, nous nous assîmes à crud sur les tetons et les visages des sultanes, ou plutôt des esclaves de Minski.

Douze filles nues, de vingt à vingt-cinq