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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 7, 1797.djvu/38

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comme patiens, aux scènes libidineuses ; mais ils n’y joueront jamais d’autres rôles. La société possède à ses ordres seize équipages, deux écuyers, et cinquante valets extérieurs. Elle a une imprimerie, douze copistes et quatre lecteurs, sans comprendre ici tout ce que nécessitent les sérails.

42°. Aucune arme, aucun bâton ne seront tolérés, dans les salles destinées aux jouissances. Tout se laisse en entrant dans une vaste antichambre, où des femmes sûres vous déshabillent, et vous répondent de vos vêtemens. Il y a aux environs de la salle, plusieurs cabinets d’aisances, servis par des jeunes filles et des jeunes garçons, obligés de se prêter à toutes les passions, et de la même espèce de ceux qui sont dans les sérails ; ils tiennent là des seringues, des bidets, des lieux à l’anglaise, des linges très-fins, des odeurs, et généralement tout ce qui est nécessaire, avant, après le besoin, ou pendant qu’on y procède. Leur langue après est à votre service.

43°. Il est absolument défendu de s’immiscer dans les affaires du gouvernement. Tout discours de politique est expressément interdit. La société respecte le gouvernement sous