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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 7, 1797.djvu/60

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triompha, j’eus son foutre. Un très-joli jeune homme parut, et me traita de même, mais je fus fouettée bien plus fort : il en vint dix de suite, parmi lesquels je reconnus à la coëffure, six robins et quatre prêtres ; tous m’enculèrent. J’étais en feu, je m’approchai d’une garde-robe : comme les femmes n’allaient qu’à celles qui étaient servies par des hommes, et les hommes à celles que les femmes soignaient, le jeune garçon, après m’avoir placée sur le fauteuil, me demanda si j’employerais sa langue. Lui ayant répondu en lui exposant mon derrière, il me nétoya d’une manière si agréable, que je perdis du foutre. Je m’apperçus en rentrant, qu’il y avait des hommes qui guettaient les femmes sortant de ces garde-robes ; l’un d’eux m’aborde, et me demande le cul à baiser, je le présente, il gamahuche, et paraît très-fâché de ne plus trouver de vestiges. Il me quitta sans me rien dire, pour prendre un jeune homme qui entrait dans le même lieu, et qu’il suivit ; parcourant alors un instant la salle, je puis dire que je vis là, tous les tableaux que l’imagination la plus lascive pourrait à peine concevoir en vingt ans, que d’attitudes voluptueuses, que