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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 7, 1797.djvu/83

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le vilain enfonçait dedans un godmiché à pointes de fer ; quand il nous vit, il dit à Clairwil de tenir celle des jambes de cette fille qui pendait, afin de lui entrouvrir davantage le vagin, et il me plaça à genoux près de lui, en m’ordonnant de lui branler le cul d’une main, le vit de l’autre : en très-peu de minutes, nous fûmes toutes deux couvertes du sang que perdait la victime. Le quatrième était un vieux robin de soixante ans ; il avait enchaîné sur un gril une très-jolie petite fille de douze ans, et par le moyen d’un vaste réchaud de braise, que le vilain ôtait et remettait à volonté, il la faisait ainsi rôtir en détail : je vous laisse à penser quels cris poussait la malheureuse quand il plaisait à cet homme cruel de lui griller les chairs : dès qu’il nous vit, il chauffa sa créature, et me demanda le cul ; je le lui présentai ; il l’enfile en claquant celui de ma compagne ; mais malheureusement il décharge : le supplice est interrompu, et le barbare nous maudit d’être ainsi venues le troubler.

Tout cela m’avait échauffé la tête, je voulus absolument passer dans la salle des meurtres ; Clairwil m’y suivit par complaisance ;