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se firent plus maintenant qu’en cadence ; j’étais aux nues, je n’existais plus que par le sentiment profond de ma luxure. Au bout d’une heure d’ivresse, Olimpe se mit dans la balançoire, environnée comme moi des cinq filles, délicieusement émue par la musique qui variait à chaque instant les morceaux tendres dont elle nous enivrait, je la polluai cinq quarts d’heure de suite dans cette voluptueuse machine ; puis un instant de repos ayant succédé, nous variâmes nos plaisirs.

Couchées toutes deux à terre, sur les piles de carreaux qui couvraient le sol de ce charmant boudoir, nous plaçames la plus jolie fille entre nous deux : elle nous branlait de chaque main ; deux autres filles, placées entre nos cuisses, nous gamahuchaient ; et les deux dernières, à cheval sur nos poitrines, nous donnaient leurs cons à sucer. Nous nous plongeâmes ainsi, près d’une heure, dans la plus voluptueuse extase : les filles varièrent ensuite. Nous gamahuchâmes celles qui venaient de nous sucer ; et celles qui venaient d’être gamahuchées par nous, nous gamahuchèrent à leur tour : la musique continuait. Olimpe